Le chemin de douaniers à vélo ? Non, à pied et avec tout le barda sur le dos !
Cette petite escapade se déroule en Normandie, en longeant la côte entre Dielette et Cherbourg.
Cette petite escapade se déroule en Normandie, en longeant la côte entre Dielette et Cherbourg.
Il est 5h du matin lorsque nous partons de la gare de Cherbourg en bus en direction de Les Pieux. Après une petite heure, nous arrivons à destination et prenons un café/croissant pour bien commencer la journée.
Il fait froid, gris mais la journée s'annonce bien, on va expérimenter la randonnée sur plusieurs jours.
Le sac à dos permet de faire du stop, en tout cas plus facilement qu'à vélo.
En moins de 5 minutes nous nous faisons emmener au port de Dielette, le début de notre périple en suivant le Sentier des Douaniers, le GR223.
446km qui longe le littoral de Carentan au Mont-Saint-Michel.
Pour nous, ça sera un départ en longeant la plage.
La suite de la journée se déroule un peu plus dans les terres, avec une vue imprenable sur l'océan.
Mise à part une petite heure dans la forêt, nous voyons sans cesse cette étendue d'eau.
Il fait froid, gris mais la journée s'annonce bien, on va expérimenter la randonnée sur plusieurs jours.
Le sac à dos permet de faire du stop, en tout cas plus facilement qu'à vélo.
En moins de 5 minutes nous nous faisons emmener au port de Dielette, le début de notre périple en suivant le Sentier des Douaniers, le GR223.
446km qui longe le littoral de Carentan au Mont-Saint-Michel.
Pour nous, ça sera un départ en longeant la plage.
La suite de la journée se déroule un peu plus dans les terres, avec une vue imprenable sur l'océan.
Mise à part une petite heure dans la forêt, nous voyons sans cesse cette étendue d'eau.
Après une bonne quinzaine que kilomètres, nous plantons notre tente sur le bord de la route, sur une aire de pic nique. Malgré un couché de soleil face à notre camp, le vent et la pluie nous accompagneront toute au long de la nuit..
Réveil très tôt, nous n'avons pas beaucoup dormis à cause du vent. Il n'a pas arrêté de souffler et de faire tanguer la tente.
C'est décidé, ce soir on planque la tente pour ne pas être embêté.
C'est décidé, ce soir on planque la tente pour ne pas être embêté.
C'est parti pour une journée de randonnée avec au programme, le soleil et le vent.
Mais également les plus hautes falaises d'Europe, celles de Jobourg.
Nous y déjeunerons à l’abri du vent.
Encore un pied devant l'autre et nous arrivons au phare de Goury en fin d'après-midi. Comme on l'a dit plus haut, ce soir, le bivouac nous le choisissons bien !
L'avantage de la Normandie, c'est qu'en novembre, il y a très peu de touristes. Nous avons le champ libre pour poser notre tente. C'est peu dire, il y a que des champs pour les vaches, il n'y a plus qu'à choisir !
Mais également les plus hautes falaises d'Europe, celles de Jobourg.
Nous y déjeunerons à l’abri du vent.
Encore un pied devant l'autre et nous arrivons au phare de Goury en fin d'après-midi. Comme on l'a dit plus haut, ce soir, le bivouac nous le choisissons bien !
L'avantage de la Normandie, c'est qu'en novembre, il y a très peu de touristes. Nous avons le champ libre pour poser notre tente. C'est peu dire, il y a que des champs pour les vaches, il n'y a plus qu'à choisir !
Nous décidons de nous enfoncer un peu dans le champ et de se caler au fond, caché par les ronces. Le vent ? c'est bon, bien protégé. Le sol est comment ? Plat et pas humide. Personne ne nous voit ? Non, en tout cas nous, on voit personne.
Le bivouac parfait, un calme absolu, au loin on voit l'océan, calme et le phare qui fait tournoyer sa lumière jusqu'aux îles anglo-normandes.
Nous mangeons et buvons un thé, restant a contempler ce ciel orangé que le soleil laisse derrière lui.
Le bivouac parfait, un calme absolu, au loin on voit l'océan, calme et le phare qui fait tournoyer sa lumière jusqu'aux îles anglo-normandes.
Nous mangeons et buvons un thé, restant a contempler ce ciel orangé que le soleil laisse derrière lui.
Il était 21h39, non en fait je ne sais pas l'heure qu'il était, mais je sais et j'en suis sur, c'était ce soir là, pendant que nous allions nous coucher, que le vent s'est mis à souffler depuis l'intérieur de la tente...Ça venait de mon matelas ! Un trou de la taille d'un ongle vient de se former. Les fesses sur le plancher des vaches, nous sortons le kit de réparation, que heureusement nous avons pris ! Prêt à coller le morceau de tissu dessus mais là, rien n'a faire, la colle est sèche...vraiment sèche...eh merde..
Une bonne polaire et du rembourrage pour faire office de matelas et on verra ça demain.
Une bonne polaire et du rembourrage pour faire office de matelas et on verra ça demain.
Je préfère vous le dire tout de suite, j'ai pas dormis et j'ai eu froid. Mais bizarrement, au petit matin je me sens bien. Au moins, il n'y a pas eu de vent ni de pluie ni même de bruit durant la nuit.
Nous décampons en quelques minutes avant que le fermier vienne nous déloger à coups de faux. Petit déjeuner sur un banc, sorti de nulle part. Un phoque gris vient nous tenir compagnie (en restant tout de même dans l'eau).
C'est des moments comme celui-là que nous recherchons dans nos voyages, personne ne l'a vu ce phoque à ce moment là, sauf nous.
Nous décampons en quelques minutes avant que le fermier vienne nous déloger à coups de faux. Petit déjeuner sur un banc, sorti de nulle part. Un phoque gris vient nous tenir compagnie (en restant tout de même dans l'eau).
C'est des moments comme celui-là que nous recherchons dans nos voyages, personne ne l'a vu ce phoque à ce moment là, sauf nous.
C'est parti pour le troisième jour ! Direction un des plus petit port de France, port Racine. Le chemin nous fait rentrer dans les champs car l'océan à déjà mangé le littoral...tout s'érode...
Nous faisons une pause à Omonville-La-Rogue. Le coin est paisible, nous déjeunons devant le petit port où il y a encore quelques pêcheurs.
A partir de cette ville, nous changeons radicalement de paysage. Le coté est n'est pas souvent ensoleillé à cette époque de l'année et tout y est plus humide.
Nous faisons une pause à Omonville-La-Rogue. Le coin est paisible, nous déjeunons devant le petit port où il y a encore quelques pêcheurs.
A partir de cette ville, nous changeons radicalement de paysage. Le coté est n'est pas souvent ensoleillé à cette époque de l'année et tout y est plus humide.
En arrivant sur Urville-Nacqueville, nous rencontrons un cycliste fou, qui fait du VTT sur le chemin des douaniers...Après une longue côte, nous discutons avec lui durant nos pauses respectives. De fil en aiguilles, nous nous faisons inviter à manger et dormir chez lui le soir même. Comme à notre habitude, nous ne disons pas oui de suite. Nous préférons en discuter tous les deux pour partager notre ressenti. Nous prenons son numéro de téléphone et continuons à marcher.
Après quelques minutes, nous tombons d'accord, nous allons loger chez l'habitant ! Chez des Normands :)
Nous avons expérimenté l'hospitalité en Amérique du Nord et Centrale mais jamais en France. C'est pour nous une très bonne surprise !
Nous passons donc la soirée chez Thierry et sa famille à discuter, rigoler.. Une vraie chance après une nuit où la tente s'est tordue avec le vent et où mon matelas à cédé. Ce soir, c'est dans un lit au calme que nous dormons.
Après quelques minutes, nous tombons d'accord, nous allons loger chez l'habitant ! Chez des Normands :)
Nous avons expérimenté l'hospitalité en Amérique du Nord et Centrale mais jamais en France. C'est pour nous une très bonne surprise !
Nous passons donc la soirée chez Thierry et sa famille à discuter, rigoler.. Une vraie chance après une nuit où la tente s'est tordue avec le vent et où mon matelas à cédé. Ce soir, c'est dans un lit au calme que nous dormons.
Dernier jour de marche, nous rentrons à Cherbourg chez Séb, le frangin.
Ces quatre jours à marcher étaient vraiment super, on s'est senti aussi libre qu'en vélo même si David à eu plus mal aux épaules qu'Océanie.
Il est certain que nous recommencerons !
Ces quatre jours à marcher étaient vraiment super, on s'est senti aussi libre qu'en vélo même si David à eu plus mal aux épaules qu'Océanie.
Il est certain que nous recommencerons !