Fin du Nicaragua, nous allons à la frontière pour voir le tant attendu Costa Rica !
Mais avant, nous sortons deux fois du Nicaragua.. L'espagnol n'étant pas notre langue maternelle, nous comprenons mal ce que nous disent les locaux et nous avons donc deux tampons de sortie pour le même jour ! Notre passeport est unique !
Mais avant, nous sortons deux fois du Nicaragua.. L'espagnol n'étant pas notre langue maternelle, nous comprenons mal ce que nous disent les locaux et nous avons donc deux tampons de sortie pour le même jour ! Notre passeport est unique !
L'entrée au Costa Rica est une suite de plusieurs "poste frontière" où chacun nous dit de venir les voir, nous posent des questions mais jamais de tampon..
Le dernier poste sera le bon ! Heureusement il ne fait que 30°C avec un taux d'humidité de 80%...
Nous avançons sous cette chaleur accablante jusqu'à un camping pour 5$/pers près d'une rivière. Les singes hurleurs sont là, à nous épier et à...hurler ! Heureusement, ils ne sont pas venu manger avec nous.
Un départ avant le levé du soleil nous permet de rouler au frais pendant plusieurs minutes.
Nous passons par l'autoroute sous une chaleur torride. C'est la voie la plus rapide et paradoxalement la plus sécurisée. Un accotement très grand et moins de dénivelé que les routes secondaires. C'est pas un panneau interdit aux vélos en début de tronçon qui va nous décourager, on est en Amérique Centrale ! Surtout que quelques kilomètres plus loin, une piste cyclable s'offre à nous, sur l'autoroute..
Le dernier poste sera le bon ! Heureusement il ne fait que 30°C avec un taux d'humidité de 80%...
Nous avançons sous cette chaleur accablante jusqu'à un camping pour 5$/pers près d'une rivière. Les singes hurleurs sont là, à nous épier et à...hurler ! Heureusement, ils ne sont pas venu manger avec nous.
Un départ avant le levé du soleil nous permet de rouler au frais pendant plusieurs minutes.
Nous passons par l'autoroute sous une chaleur torride. C'est la voie la plus rapide et paradoxalement la plus sécurisée. Un accotement très grand et moins de dénivelé que les routes secondaires. C'est pas un panneau interdit aux vélos en début de tronçon qui va nous décourager, on est en Amérique Centrale ! Surtout que quelques kilomètres plus loin, une piste cyclable s'offre à nous, sur l'autoroute..
Mardi 3 avril, nous arrivons à Las Juntas, près de Monteverde, un parc national où la faune y est présente, on peut notamment y voir des toucans mais aussi des paresseux !
Le courant passe bien avec nos hôtes warmshowers (Rogelio et Floria) et nous pouvons laisser nos vélos le lendemain pour aller visiter le parc et redormir chez eux le soir.
Au top ! Mais c'est sans compter sur les imprévus. David est malade toute la nuit, impossible de partir au petit matin.. Il fera une journée typique d'un paresseux, c'est à dire dormir ou se lever pour aller aux toilettes..
Heureusement, cet imprévu n'est que de courte durée, le soir il se sent déjà mieux. Nous y voyons un signe et annulons donc notre périple à Monteverde pour finalement aller en direction du parc Manuel Antonio, qui est à 4 jours de vélo.
Rogelio et Floria, des hôtes parfaits nous ont aidé à remettre David sur selle et pour couronner le tout, nous on accompagnés durant notre départ à vélo, sur une dizaine de kilomètres !
Quelques kilomètres plus loins, nous passons la barre des 12 000 kilomètres !! Pour ajouter du plaisir à ce palier, nous voyons pour la première fois une famille de singes, au bord de la route, bien cachés dans leurs arbres. Ils sautent de branches en branches rien que pour nous.
En fin d'après midi, nous passons sur un pont d'où il est possible d'apercevoir des crocodiles par dizaines ! Restant dans l'eau en plein soleil, il n'est pas question d'aller les voir ! Nous contemplons ce spectacle avant de repartir.
Le courant passe bien avec nos hôtes warmshowers (Rogelio et Floria) et nous pouvons laisser nos vélos le lendemain pour aller visiter le parc et redormir chez eux le soir.
Au top ! Mais c'est sans compter sur les imprévus. David est malade toute la nuit, impossible de partir au petit matin.. Il fera une journée typique d'un paresseux, c'est à dire dormir ou se lever pour aller aux toilettes..
Heureusement, cet imprévu n'est que de courte durée, le soir il se sent déjà mieux. Nous y voyons un signe et annulons donc notre périple à Monteverde pour finalement aller en direction du parc Manuel Antonio, qui est à 4 jours de vélo.
Rogelio et Floria, des hôtes parfaits nous ont aidé à remettre David sur selle et pour couronner le tout, nous on accompagnés durant notre départ à vélo, sur une dizaine de kilomètres !
Quelques kilomètres plus loins, nous passons la barre des 12 000 kilomètres !! Pour ajouter du plaisir à ce palier, nous voyons pour la première fois une famille de singes, au bord de la route, bien cachés dans leurs arbres. Ils sautent de branches en branches rien que pour nous.
En fin d'après midi, nous passons sur un pont d'où il est possible d'apercevoir des crocodiles par dizaines ! Restant dans l'eau en plein soleil, il n'est pas question d'aller les voir ! Nous contemplons ce spectacle avant de repartir.
Nous arrivons à Quepos le 7 avril 2018, après avoir roulé sur une route sans virage et sous une chaleur étouffante.
Deux jours de repos, enfin quand on parle de repos pour un cyclo-voyageur, c'est en fait souvent de la randonnée.
Cette fois-ci, nous partons à la découverte du parc national Manuel Antonio.
Un réveil aux aurores et quelques 20 minutes de bus et nous sommes devant l'entrée, prêts à découvrir la faune et la flore d'une forêt tropicale.
Dès le début, nous apercevons des grenouilles vertes et noires, crabes rouges mais aussi des capucins. A quelques mètres de nous, ils mangent, jouent et nous ignorent complètement.
Il y en a même un, qui passe au milieu de nous, peut-être pour nous prouver qu'il n'a pas peur des humains.
Nous continuons à avancer et cherchons les paresseux dans les moindres recoins.
Vers 12h, nous nous arrêtons sur une plage paradisiaque (en faisant abstraction de la centaine de touristes)
Les ratons laveurs sont également de la partie et sont à l'affût de la moindre nourriture à chaparder. Malheureusement, nous ne sommes pas épargnés par leurs vols en bande organisée.
Le sandwich d'Océanie, prêt à être dégusté, disparaît d'un coup si rapide qu'on ne comprend pas tout de suite ce qu'il se passe.
David commence à rigoler de cette scène si burlesque et n'a pas le temps de finir son rire qu'il sent une force qui essaye de s'emparer de son sandwich. Par reflex, il repousse cette boule de poils mais s'arrête aussitôt, un animal sauvage reste un animal sauvage. Il n'est pas question de se faire mordre ou griffer pour un sandwich.
Nous voyons le raton laveur partir avec le sandwich et un sac de pain tout en haut d'un palmier.
Triste sort pour ces animaux "sauvages" qui chassent des sacs plastiques...
L'appétit coupé (et n'ayant plus rien à manger), nous continuons notre balade et apercevons un paresseux endormis sur son arbre. Les dizaines d'appareils photos qui capturent son sommeil ne le réveil pas.
La balade continue et en cherchant le toucan (que l'on cherche toujours..), nous apercevons un deuxième paresseux, rien que pour nos yeux. Personne pour le réveiller et nous restons là à le contempler plusieurs minutes au milieu de cette forêt.
Nous sommes heureux d'avoir vu ces animaux qui ne vivent pas à l'état sauvage dans nos contrées européennes.
Deux jours de repos, enfin quand on parle de repos pour un cyclo-voyageur, c'est en fait souvent de la randonnée.
Cette fois-ci, nous partons à la découverte du parc national Manuel Antonio.
Un réveil aux aurores et quelques 20 minutes de bus et nous sommes devant l'entrée, prêts à découvrir la faune et la flore d'une forêt tropicale.
Dès le début, nous apercevons des grenouilles vertes et noires, crabes rouges mais aussi des capucins. A quelques mètres de nous, ils mangent, jouent et nous ignorent complètement.
Il y en a même un, qui passe au milieu de nous, peut-être pour nous prouver qu'il n'a pas peur des humains.
Nous continuons à avancer et cherchons les paresseux dans les moindres recoins.
Vers 12h, nous nous arrêtons sur une plage paradisiaque (en faisant abstraction de la centaine de touristes)
Les ratons laveurs sont également de la partie et sont à l'affût de la moindre nourriture à chaparder. Malheureusement, nous ne sommes pas épargnés par leurs vols en bande organisée.
Le sandwich d'Océanie, prêt à être dégusté, disparaît d'un coup si rapide qu'on ne comprend pas tout de suite ce qu'il se passe.
David commence à rigoler de cette scène si burlesque et n'a pas le temps de finir son rire qu'il sent une force qui essaye de s'emparer de son sandwich. Par reflex, il repousse cette boule de poils mais s'arrête aussitôt, un animal sauvage reste un animal sauvage. Il n'est pas question de se faire mordre ou griffer pour un sandwich.
Nous voyons le raton laveur partir avec le sandwich et un sac de pain tout en haut d'un palmier.
Triste sort pour ces animaux "sauvages" qui chassent des sacs plastiques...
L'appétit coupé (et n'ayant plus rien à manger), nous continuons notre balade et apercevons un paresseux endormis sur son arbre. Les dizaines d'appareils photos qui capturent son sommeil ne le réveil pas.
La balade continue et en cherchant le toucan (que l'on cherche toujours..), nous apercevons un deuxième paresseux, rien que pour nos yeux. Personne pour le réveiller et nous restons là à le contempler plusieurs minutes au milieu de cette forêt.
Nous sommes heureux d'avoir vu ces animaux qui ne vivent pas à l'état sauvage dans nos contrées européennes.
Comme on l'avait dit dans notre précédent article, nous rentrons en France pour une pause familiale et notre avion part de San Jose le 23 avril. Nous avons donc 15 jours.
Une amie (Rocío) nous héberge avec plaisir.
Nous pouvons ainsi nous reposer, remettre notre estomac sur la bonne voie et visiter les alentours.
Nous passons 2 jours à Tortuguero, le parc national des tortues !
C'est un endroit accessible uniquement en bateau ou par avion. Nous y allons bien sur, par bateau en laissant les vélos à San Jose. Après plusieurs heures de bus, nous arrivons à l'embarcadère pour monter sur une loncha, bateau à moteur d'une douzaine de places.
Une heure à zigzaguer dans la forêt tropicale, nous adorons ce trajet pas commun pour finalement arriver dans un tout petit village.
Autant d'auberges de jeunesse que de restaurants, nous dénichons une petite auberge à 2 pas de la mer des caraïbes.
Visite de la ville et nous réservons une sortie en kayak avec un guide pour visiter le parc national le lendemain.
Nous finissons de manger que déjà, la pluie tombe à grosses gouttes, vive les pays tropicaux !
Une amie (Rocío) nous héberge avec plaisir.
Nous pouvons ainsi nous reposer, remettre notre estomac sur la bonne voie et visiter les alentours.
Nous passons 2 jours à Tortuguero, le parc national des tortues !
C'est un endroit accessible uniquement en bateau ou par avion. Nous y allons bien sur, par bateau en laissant les vélos à San Jose. Après plusieurs heures de bus, nous arrivons à l'embarcadère pour monter sur une loncha, bateau à moteur d'une douzaine de places.
Une heure à zigzaguer dans la forêt tropicale, nous adorons ce trajet pas commun pour finalement arriver dans un tout petit village.
Autant d'auberges de jeunesse que de restaurants, nous dénichons une petite auberge à 2 pas de la mer des caraïbes.
Visite de la ville et nous réservons une sortie en kayak avec un guide pour visiter le parc national le lendemain.
Nous finissons de manger que déjà, la pluie tombe à grosses gouttes, vive les pays tropicaux !
Réveil à 6h, c'est l'heure d'aller visiter ce parc national en kayak.
Nous sommes avec un couple d'allemand et partons au milieu de la jungle au ras de l'eau. Pas de moteur qui nous empêche d'apprécier le bruit de la nature au rythme des coups de paguaies.
8 perroquets Aras crient et nous font un spectacle de voltige.
Tandis que les singes hurleurs montrent expriment leur force par la voix.
Sans oublier les iguanes grands comme un bras qui captent la lumière du soleil tout en se camouflant.
La tortue, qui elle ne se cache pas tellement, cherche également de la lumière..
Notre guide nous dit de regarder dans une direction et apercevons avec surprise les yeux d'un caïman immobile au milieu des feuillages.
Le caïman n'attaque pas l'homme (sauf pour se défendre) comparé aux crocodiles. Heureusement, nous n'en avons pas pas croisé.
Apres deux heures de kayak, nous retournons sur la terre et visitons le reste du parc à pied, dans la forêt.
Là où les araignées, serpents, iguanes et fourmis font partie integrante de la forêt.
Nous marchons dans la boue, le sable, la terre et étant en claquette (trop chaud avec les baskets) nous nous retrouvons bloqués devant un passage de fourmis.
Impossible de passer sans faire au moins 2 ou 3 pas sur elles.
Tanpis, nous passons et David se fait mordre plusieurs fois durant ce passage pourtant rapide. Quelques démangeaisons en plus, on s'habitue..
Nous avançons et vérifions bien où nous mettons les pieds mais c'est la jungle, il ne faut pas faire uniquement attention où nous marchons.
Océanie passe devant des feuilles et David, derrière lui dit : "STOP, ne bouge plu. Tu viens de passer devant un serpent."
Elle avance doucement en se retournant et il est là, à nous regarder, droit comme une grande tige verte, il se camoufle. Nous avons eu peur, d'autant qu'il nous fixe toujours et essaye de grimper en hauteur pour mieux nous voir.
La suite du trajet était assez stressant, chaque feuille, tige pouvait être un serpent.. Nous restons vigilants..
Sortie de cette jungle, nous nous promenons dans le village et essuyons encore la pluie tropicale lorsque nous allons voir le musée des tortues. C'est quand même le parc national Tortuguero !
Malheureusement, ce n'est pas la saison pour apercevoir les tortues et leurs œufs sur la plage..
La pluie tombe toujours lorsque nous arrivons à notre auberge. Nous profitons des hamacs pour nous reposer à l'abri.
Demain, départ à 6h de l'embarcadère pour retourner à San Jose.
Nous sommes avec un couple d'allemand et partons au milieu de la jungle au ras de l'eau. Pas de moteur qui nous empêche d'apprécier le bruit de la nature au rythme des coups de paguaies.
8 perroquets Aras crient et nous font un spectacle de voltige.
Tandis que les singes hurleurs montrent expriment leur force par la voix.
Sans oublier les iguanes grands comme un bras qui captent la lumière du soleil tout en se camouflant.
La tortue, qui elle ne se cache pas tellement, cherche également de la lumière..
Notre guide nous dit de regarder dans une direction et apercevons avec surprise les yeux d'un caïman immobile au milieu des feuillages.
Le caïman n'attaque pas l'homme (sauf pour se défendre) comparé aux crocodiles. Heureusement, nous n'en avons pas pas croisé.
Apres deux heures de kayak, nous retournons sur la terre et visitons le reste du parc à pied, dans la forêt.
Là où les araignées, serpents, iguanes et fourmis font partie integrante de la forêt.
Nous marchons dans la boue, le sable, la terre et étant en claquette (trop chaud avec les baskets) nous nous retrouvons bloqués devant un passage de fourmis.
Impossible de passer sans faire au moins 2 ou 3 pas sur elles.
Tanpis, nous passons et David se fait mordre plusieurs fois durant ce passage pourtant rapide. Quelques démangeaisons en plus, on s'habitue..
Nous avançons et vérifions bien où nous mettons les pieds mais c'est la jungle, il ne faut pas faire uniquement attention où nous marchons.
Océanie passe devant des feuilles et David, derrière lui dit : "STOP, ne bouge plu. Tu viens de passer devant un serpent."
Elle avance doucement en se retournant et il est là, à nous regarder, droit comme une grande tige verte, il se camoufle. Nous avons eu peur, d'autant qu'il nous fixe toujours et essaye de grimper en hauteur pour mieux nous voir.
La suite du trajet était assez stressant, chaque feuille, tige pouvait être un serpent.. Nous restons vigilants..
Sortie de cette jungle, nous nous promenons dans le village et essuyons encore la pluie tropicale lorsque nous allons voir le musée des tortues. C'est quand même le parc national Tortuguero !
Malheureusement, ce n'est pas la saison pour apercevoir les tortues et leurs œufs sur la plage..
La pluie tombe toujours lorsque nous arrivons à notre auberge. Nous profitons des hamacs pour nous reposer à l'abri.
Demain, départ à 6h de l'embarcadère pour retourner à San Jose.
Il est déjà l'heure de rentrer en France, nous sommes impatients de revoir notre famille !
Nous décidons de ne pas avoir de comité d'accueil à l'arrivée de l'aéroport, pour continuer à rouler encore peu, jusqu'à la nouvelle maison du frangin.
Malgré ça, le voyage a toujours des surprises, nous sommes accueillis par Thomas et Aurélien dès notre arrivée ! Un bonheur de revoir des têtes que l'on connaît !
Nous décidons de ne pas avoir de comité d'accueil à l'arrivée de l'aéroport, pour continuer à rouler encore peu, jusqu'à la nouvelle maison du frangin.
Malgré ça, le voyage a toujours des surprises, nous sommes accueillis par Thomas et Aurélien dès notre arrivée ! Un bonheur de revoir des têtes que l'on connaît !
Que c'est bon de retrouver la France, les chemins de halage, la forêt qui n'a pas 100% d'humidité, le bord de la route qui est propre, le bon café/croissant/pain au chocolat/baguette/beurre/fromage.. Enfin bref, nous n'allons pas ressortir la liste des choses qui nous ont manqué, elle serait bien trop longue !
Nous allons donc profiter pour pouvoir se "recharger" et repartir (forcément) car le voyage ne fait que commencer !
Nous allons donc profiter pour pouvoir se "recharger" et repartir (forcément) car le voyage ne fait que commencer !